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Entretien de la charpente

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rénovation de la toiture

La charpente traditionnelle et la charpente fermettes sont les deux types de charpente en bois les plus utilisées pour soutenir la toiture des maisons individuelles. Elles ont besoin d’être bien entretenues et d’être toujours conservées en bon état pour pouvoir assumer pleinement leur rôle. En effet, si une déformation ou un affaiblissement quelconque se produit, quelle que soit la cause, l’affaissement, voire l’effondrement de la toiture peut s’ensuivre. La structure s’en retrouvera amoindrie et les occupants menacés. Et ce ne sont pas les facteurs qui risquent d’affaiblir le bois de la charpente qui manquent.

On peut citer les insectes xylophages et les termites, dont la présence peut passer inaperçue, alors que les conséquences de leurs attaques peuvent s’avérer lourdes. Il y a aussi l’humidité qui provoque les champignons sans oublier l’air pollué ainsi que d’autres causes imprévisibles. Même si l’essence de bois choisie, la conception, la fabrication ainsi que la mise en œuvre de la charpente répondent aux normes, des contrôles réguliers s’imposent en vue de solutionner les problèmes dès leur apparition. Cela vous évitera des dépenses supplémentaires.

Les différents types de charpentes en bois.

Actuellement, toutes les pièces des charpente en bois répondent presque toutes aux normes NF. Cela veut dire qu’elles sont toutes en principe traitées et dont l’essence a été spécialement choisie pour être résistante à l’humidité. Dans la mise en œuvre, la structure est conçue suivant un calcul de charge bien précise. Sans entrer dans les détails sur les différentes variantes, on peut citer trois types de charpentes en bois :

  • La charpente traditionnelle, formée par des fermes, des pannes et des chevrons. Des éléments secondaires servent à les renforcer comme les jambes de force, les contrefiches, etc. Travaillée à partir de bois massif, elle est solide, personnalisable donc esthétique et permet l’aménagement des combles en pièces de vie ou de rangement. Elle coûte cependant assez cher.
  • La charpente industrielle constituée de fermettes dont la conception est basée sur la triangulation pour avoir une stabilité parfaite. Facile et rapide à installer, car préfabriquée en usine, elle est économique et est très résistante (peut supporter jusqu’à 150 kg par m2). L’inconvénient est que la charpente industrielle peut ne pas convenir si vous envisagez encore d’aménager vos combles.
  • La charpente en lamellé-collé, dont les éléments sont fabriqués à partir des lamelles de bois de 35 mm environ d’épaisseur, collées à plat entre elles. On peut concevoir par cette technique des poutres de grande portée résistantes à la torsion, à la compression, à la flexion et même aux agressions chimiques. Qualité oblige, son prix est toutefois peu abordable.

Les différentes causes de dégradations et les symptômes permettant de les déceler

Bien que le choix du bois, la conception et la réalisation d’une charpente soient faits au départ selon les normes, elle peut changer et se dégrader étant donné que le bois est une matière vivante. Les dégradations plus ou moins importantes d’une charpente sont nombreuses. Les causes sont diverses et peuvent être détectées de plusieurs façons.

La fragilisation d’une charpente peut venir :

  • d’une modification de la charpente mal étudiée et sans le concours du professionnel (cas d’aménagement des combles, surélévation de la toiture). On doit revoir la répartition des charges avant de modifier ou d’enlever un élément quelconque d’une charpente.
  • d’un accident provoqué par des aléas climatiques, apportant un surplus de charges par rapport à celle prévue au départ. Une rupture mécanique de l’ossature peut s’ensuivre.
  • de l’ancienneté de la charpente. L’usure du bois constituant les éléments de la charpente, avec le temps, est un phénomène tout à fait naturel.
  • des intempéries subies en permanence par la couverture peuvent entraîner la fissuration ou le déplacement de ses éléments. Les fuites qui en découlent favorisent la formation des champignons.
  • des insectes xylophages dont les termites. Leurs attaques sont les plus redoutables, car la plupart du temps on ne s’en aperçoit que trop tard.

La fragilisation de la charpente ainsi causée est plus ou moins apparente, mais on peut les détecter par des indices comme :

  • une légère déformation perceptible de l’extérieur, dans le cas de rupture mécanique ou de l’usure du bois.
  • les champignons et les moisissures dans le cas de l’humidité due aux infiltrations et à une mauvaise aération.
  • de petits trous et des galeries dans le bois, des vermoulures à la surface, de petits bruits émis, des sciures sur le sol, etc… Cela se produit surtout en cas d’infestation par les termites ou des insectes xylophages.
  • des fendillements du bois si la charpente est exposée en permanence à la chaleur.

Les précautions et solutions à prendre devant les cas de dégradations

On peut prévenir ou limiter les dommages cités précédemment et éviter des dépenses importantes. En effet, rénover une charpente peut coûter des milliers d’euros.

Les mesures préventives consistent à :

  • Faire vérifier l’état de la charpente tous les 2 ans par un professionnel. Ce geste permet de résoudre à temps un problème ponctuel et accidentel pouvant atteindre l’ossature.
  • Se procurer la carte dans laquelle les zones infestées par les termites ont été identifiées par le CTBA (Centre Technique du Bâtiment et de l’Ameublement).
  • Traiter les charpentes saines avec des produits insecticides, fongicides et hydrofuges. Elle sera protégée pour une dizaine d’années.
  • Remplacer les pièces usées par le temps et confier la réalisation par des professionnels.

Une fois que les indices de dégradations sont détectés, des mesures immédiates sont à prendre.

Il importe en premier lieu de faire diagnostiquer l’état de la charpente. C’est une démarche nécessaire pour déterminer les solutions appropriées, à savoir une réparation ou un traitement.

Pour cela :

  • En cas de fuites avérées, on doit en chercher la source et procéder aux travaux de réparation de la couverture, de traitement hydrofuge. Cela contribue à parer la défaillance de l’étanchéité et au remplacement de l’isolant humidifié ainsi qu’à l’amélioration du système d’aération. On traite ensuite la charpente par un produit fongicide.
  • En cas d’infestation par les insectes, à partir du résultat du diagnostic qui détermine l’ampleur du dommage et le type d’insecte responsable : termite, capricorne, vrillette ou lyctus, procéder au traitement. Bien évidemment dans un tel cas, l’intervention d’un professionnel est toujours nécessaire. Il procédera au sablage du bois de la charpente, à l’application de l’insecticide adéquat (type xylophène) par pulvérisation ou par injection.

À noter que le traitement doit se faire dans le respect strict des consignes de sécurité dont le port de combinaison, de lunettes, de masques et des gants.

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